Toute la réflexion en cours dans la profession sur l'enseignement de la veille est passionnante... Mais je n'y retrouve pas une question qui me tracasse depuis quelques mois. Nos élèves n'ont-ils pas déjà des pratiques que nous nous devons de prendre en compte ?
S'ils n'ont pas de véritable pratique de veille consciente et organisée, ils sont néanmoins dans des ecosystèmes informationnels déterminés (recommandations Facebook, mails des copains, recherche guidée par Google ect.).
Ces ecosystèmes peuvent-ils par certains aspects être considérés comme des systèmes de veille non maîtrisés ?
Ils concernent bien plus le divertissement que l'informationnel mais la limite entre les deux n'est-elle pas de plus en plus floue ?
C'est parce que cette question me tracasse que j'ai mis en place mon projet de portail culturel au collège, avec un groupe d'élèves de cinquième.
Nous y travaillons une heure par semaine et nous publions une fois par mois sur scoop.it. Les élèves ont à leur disposition un compte diigo qu'ils utilisent aussi à la maison. Nous mettons ce qui semble intéressant : critique de livre, bande annonce de film, présentation d'une chanteuse, d'un blog etc. Chaque ressource doit être résumée et commentée (ce travail d'écriture est fait en amont dans diigo)
Les élèves sont très motivés, tellement qu'ils ont voulu sur le même modèle créer un portail sportif..
Voici une présentation de ce projet sous forme de carte.